Psalms 58

Car ce n’est pas mon ennemi qui m’a diffamé, autrement je l’eusse souffert ; ce n’est point celui qui m’a en haine qui s’est élevé contre moi, autrement je me fusse caché de lui. 1Mais c’est toi, ô homme ! qui étais estimé autant que moi, mon gouverneur, et mon familier ; 2Qui prenions plaisir à communiquer nos secrets ensemble, et qui allions de compagnie en la maison de Dieu. 3Que la mort, comme un exacteur, se jette sur eux ! qu’ils descendent tous vifs en la fosse ! Car il n’y a que des maux parmi eux dans leur assemblée. 4Mais moi je crierai à Dieu, et l’Eternel me délivrera. 5Le soir, et le matin, et à midi je parlerai et je m’émouvrai, et il entendra ma voix. 6Il délivrera mon âme en paix de la guerre qu’on me fait ; car j’ai à faire contre beaucoup de gens. 7Le Dieu Fort l’entendra, et les accablera ; car il préside de toute ancienneté ; Sélah ! Parce qu’il n’y a point de changement en eux, et qu’ils ne craignent point Dieu. 8Chacun d’eux a jeté ses mains sur ceux qui vivaient paisiblement avec lui, et a violé son accord. 9Les paroles de sa bouche sont plus douces que le beurre, mais la guerre est dans son coeur ; ses paroles sont plus douces que l’huile, néanmoins elles sont tout autant d’épées nues. 10Rejette ta charge sur l’Eternel, et il te soulagera : il ne permettra jamais que le juste tombe. 11Mais toi, ô Dieu ! tu les précipiteras au puits de la perdition : les hommes sanguinaires et trompeurs ne parviendront point à la moitié de leurs jours : mais je m’assurerai en toi.